Presse

Supply Chain MagazineLe partenariat en logistique à l’honneur à la Sorbonne
(20/03/2014)

« Partenariats gagnant-gagnant-gagnant », tel était le thème de la quatrième édition des Matinales Logistique de la Sorbonne organises hier à Paris par Activ’Log, l’association des étudiants (anciens et actuels) du Master 2 pro Logistique de la vénérable université du Quartier Latin. Une belle occasion pour les trois intervenants de prouver qu’une démarche collaborative et innovante en logistique peut bénéficier non seulement au logisticien, mais aussi à son client… et aux clients de son client. C’est cette logique par exemple qui a conduit le logisticien des flux non marchands Staci à développer pour ses clients grands comptes il y a 5 ans une place de marché intégrant également d’autres fournisseurs afin de mutualiser les prises de commandes. « En aval également, nous proposons de consolider l’ensemble des commandes sur un même lieu et livrer les réseaux de nos clients en une seule fois, ce qui réduit le nombre de véhicules dans les rues » explique Christophe Assémat, Directeur du marketing et des partenariats chez Staci. En outre, le logisticien a monté un partenariat avec Xerox Global Services pour assurer les services logistiques (stockage et distribution aux agences et aux courtiers) dans le cadre d’une offre globale de gestion de la chaîne documentaire des grands groupes proposée par XGS pour le secteur banques/assurances. « Ce type de partenariat permet au final de proposer des économies au client dans le cadre d’un contrat de progrès » souligne Denis de Carville, Directeur des Opérations de XGS France. Le troisième intervenant, Julien Darthout, Consultant chez CPV Associés, a pour sa part détaillé la collaboration fructueuse entre acteurs de la grande distribution et logisticiens au sein Club Demeter en matière de livraisons silencieuses dans Paris. « Il y a aujourd’hui 400 camions labellisés Certibruit, certes 8 à 12% plus chers à l’achat, mais qui peuvent être mieux rentabilisés car ils permettent de démarrer les tournées très tôt le matin ». Le Grand Lyon serait partant pour lancer lui aussi une expérimentation sur ses livraisons silencieuses.
JLR


Le Journal de la LogistiqueQuand la Sorbonne s’éveille à l’heure Logistique
(27/03/2012)

Pour sa première édition, «les matinales logistiques de la Sorbonne», nées de l’initiative du Master 2 professionnel Logistique de la faculté, abordent une question qui pourrait devenir de plus en plus prégnante dans les directions d’entreprises, celle de la synergie entre marketing et logistique et de son évolution sur le moyen terme. C’est autour d’un petit-déjeuner débat, le 21 mars dernier, que s’est tenu un échange riche et structuré entre professionnels de la logistique, étudiants et anciens, membres de l’association Activ’ Log. Pour cette première expérience, «les matinales logistiques de la Sorbonne», animées par Jean-Marc Lehu, directeur de la communication de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur dudit master, se sont intéressées à un sujet transversal, révélateur de la montée en puissance de la logistique dans la stratégie d’entreprise : l’alliance entre marketing et logistique. Autour d’une question prospective : «La synergie des fonctions marketing et logistique va-t-elle s’accélérer dans les cinq années à venir?», Sabine El Kasri, directeur supply chain de chez Monoprix, Pascal Jouaneau, directeur supply chain et opérations chez Wonderbox et Didier Lesueur, directeur marketing et communication chez DHL Supply Chain se sont exprimés tour à tour, formulant leur avis, leurs aspirations et partageant leurs retours d’expérience. Si le sujet est encore peu abordé, il aspire pourtant à l’être de plus en plus. Sur le terrain en tout cas, il semble s’être imposé depuis quelques années déjà. Chez Monoprix, comme l’explique Sabine El Kasri, de nombreux cas ont mis en lumière la collaboration possible et nécessaire entre les deux entités : «Lorsqu’il a été décidé, il y a quelques années, de lancer une gamme de produits ultra frais, il a fallu que la direction supply chain réponde à une demande forte du commerce et du marketing. Idem, lorsque nous avons recréé la charte distributeur; nous avons intégré les problématiques des uns et des autres. Au final, même si les fonctions sont différentes, un élément est fédérateur entre les deux: le client», détaille-t-elle. Du côté de DHL Supply Chain, on développe l’idée d’une offre marketée qui donne du sens à une approche sectorielle. Exemple? Lorsque DHL s’adresse à ses clients retail, il parle de solutions telles que les centres de consolidation. Au final, l’entreprise a mis en place 11 lignes de produits et créé une approche que Didier Lesueur qualifie de «marketing logistique». Mais ce n’est pas tout, le directeur marketing insiste également sur l’évolution de la fonction logistique au sein même de la stratégie d’entreprise : «Le logisticien n’est plus un simple exécutant, il a désormais sa place au sein des comités de direction. Aujourd’hui, on ne vend plus seulement un produit; une image et un service y sont associés. Là d’où vient le produit et la façon dont il a été fabriqué comptent. La logistique doit donc être anticipée et pensée en amont. Sur le développement durable par exemple, il va falloir mesurer et indiquer l’empreinte carbone. Aujourd’hui, lorsqu’on achète un produit, on achète un prix, demain on achètera peut-être aussi une empreinte carbone.» Enfin, au sein de l’entreprise Wonderbox, célèbre vendeur de rêves en box, logistique et marketing vivent et évoluent conjointement. Pour Pascal Jouaneau, cela est naturel puisque la jeune société, née il y sept ans, travaille en mode projet et que dans ce type d’organisation, la responsabilité incombe tantôt à l’un, tantôt à l’autre : «Il faut dépoussiérer ces visions en silo. Aujourd’hui, l’entreprise ce n’est plus cela. Nous ne sommes plus des pousse-palettes, nous cherchons des solutions et nous les vendons», affirme-t-il. En conclusion, tous s’accordent sur un point : oui, la synergie entre la logistique et le marketing est réelle et pourrait s’accélérer, mais attention à ne pas trop vouloir en faire pour autant. «Les synergies se renforcent, mais de là à dire que cela pourrait aller vers une seule et même direction, je ne pense pas. Leurs objectifs, leurs ambitions et leurs enjeux leur sont propres», analyse Sabine El Kasri. Une vision corroborée par Pascal Jouaneau qui conclut, «Il faut trouver un équilibre entre les objectifs commerciaux et marketing et la maîtrise des coûts afin de mieux servir le client. »?
L.D.V.


Supply Chain MagazineLe master logistique de la Sorbonne se penche sur la synergie des fonctions Marketing et Logistique
(21/03/2012)

« La synergie des fonctions Marketing et Logistique va-t-elle s’accélérer dans les cinq années à venir », tel était le thème original de la « matinale logistique de la Sorbonne » qui s’est tenue ce matin même. Organisée par le master 2 pro logistique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Activ’Log Sorbonne (l’association des anciens élèves), cette rencontre a été l’occasion de donner la parole à des professionnels de qualité : Sabine El Kasri, Directrice Supply Chain chez Monoprix, Pascal Jouaneau, Directeur Supply Chain et Opérations chez Wonderbox et Didier Lesueur, Directeur Marketing et Communication de DHL Supply Chain (partenaire du master). L’originalité de ce diplôme comme l’a rappelé Jean-Marc Lehu, Directeur du master logistique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est d’être un « mix » entre logistique et marketing. Sabine El Kasri a présenté plusieurs cas où les fonctions marketing et Supply Chain ont travaillé en synergie. « La fonction Supply Chain a été bien intégrée en amont du projet lorsque Monoprix a réalisé un travail de « relooking » de sa gamme de produits MDD. Il y a eu un véritable fonctionnement projet avec les achats et le marketing pour opérer cette transformation », a-t-elle illustré. Et de conclure : « Les fonctions marketing et Supply Chain ont des objectifs différents mais toujours centrés sur le client. Néanmoins, je ne ressens pas de stratégie globale d’intégration de ces deux fonctions. Je ne pense pas que ces métiers soient voués à fusionner ». Son de cloche similaire chez Pascal Jouaneau : « Fusionner c’est gommer nos différences mais également se priver des compétences diverses ». S’agissant de sa vision des liens unissant logistique et marketing, celui-ci pense qu’il « ne faut pas brider l’innovation et le marketing. Notre rôle en logistique est de mettre en oeuvre. L’intérêt du client est prioritaire et la logistique doit pouvoir s’adapter ».
JF